Édito N°69 : C'est pour celleux qui ne baissent pas les bras !

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La team à macron passe ses lois à tour de bras, à renfort des coups de matraques et des coups de maillets des juges. Réforme des retraites, immigration, chômage. La "gauche" qui n'existe plus enchaîne les défaites. On nous vole tout. Ils prennent notre argent pour en faire n'importe quoi, pour construire des autoroutes et des CRA qu'on veut pas, pour investir dans les IA, pour aider les pitis entrepreneurs qu'on pas assez de la thune de Papa, pour nourrir les armateurs français qui fournissent les mitraillettes qui tirent sur Gaza. Ils prennent notre temps, passé assis à un bureau ou derrière les barreaux. Ils prennent notre légitimité à décider pour nous-mêmes, veulent contrôler comment on vit, comment on consomme, tout ce qu'on dit et écrit. Et ce serait pour notre bien !

Et surtout, ils sont fiers. Bruno Lemaire a planté le budget, on l'entend encore arrogant. Mickael Zemmour (l'économiste) et tous ses collègues ont beau venir leur démontrer comment leur projet c'est de la merde, ils n'en démordent pas et s'enferment dans leurs préjugés. Faut croire qu'ils préfèrent voir l'autre Z à la télé, agiter de temps en temps le danger de l'extrême-droite (qui est bien réel, en partie grâce à eux), ça leur donne une bonne excuse pour faire des saletés, sous prétexte qu'les nazillons vont faire pire. La fenêtre d'Overton est tellement réduite qu'on ne les distinguera bientôt plus. Pour la prochaine, on aura encore le choix entre des capitalistes racistes et des racistes capitalistes.

"C'est toujours l'oppresseur, et non l'opprimé, qui détermine la forme de la lutte. Si l'oppresseur utilise la violence, l'opprimé n'aura d'autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n'est qu'une forme de légitime défense" disait Nelson Mandela. L'enchainement de 49.3 a terminé de foutre en l'air la parodie de démocratie républicaine. La répression est économique, symbolique et sanglante. Tant qu'on est dans les citations, ressortons celle de Martin Luther King : “Une émeute est le langage de ceux qui ne sont pas entendus”.

La colère, elle est là. Et elle sera encore là. Pour les JO, on s'attend à voir des belles épreuves de lancer de pavés, de blocage de chantier et de zbeul en pagaille. La galère est bien réelle, et elle n'en sera que pire après cette belle cérémonie sportive, où les places valent autant qu'une semaine de course pour une famille. Une fois les épreuves terminées, on sait que resteront les nouvelles caméras de surveillance à reconnaissance faciale, les prix doublés des airbnb et peut-être même celui des tickets de métro. Ils en profiteront pour nous niquer encore plus à l'Assemblée, comme quoi les JO étaient bien beaux et qu'ils nous ont coutés bien cher, qu'il va falloir se serrer encore la ceinture.

Mais ces hontes et douleurs s'accumulent, on descend de plus en plus bas dans les rayons premiers prix. Les fins de mois compliquées, l'impossibilité à construire une vie décente. Tout ça produit une rage que le pouvoir dirige sciemment vers des boucs émissaires, un coup les musulmans, un coup les trans, un coup les squatteurs, et tout ce qui ressemble à ce gros mot de prolétaire.

Pourtant, rien n'a changé depuis des siècles ! Toujours les mêmes précaires qui s'en prennent plein la gueule. Et toujours les mêmes bourges qui font des profits records. Toujours les mêmes noms en bas des amendes, toujours les mêmes noms en haut des chèques. Sauf que le prétendu jeu méritocratique n'est pas une évidence, et tant que la majeure partie des gens penseront le capitalisme comme indépassable, on ne s'en sortira pas.

Tant que dans les consciences l'espoir et le rêve d'une vie meilleure sera entretenu par le capitalisme dont le ressort originel est la spoliation et l'inégalité, le système perdurera. Tant que nous n'arrivons pas à imposer dans les imaginaires la possibilité d'un monde basé sur la coopération et le collectif, nos quotidiens continueront aux rythmes d'enfer de manière irrémédiable jusqu'à l'invivable. Des générations et générations de militant.es ont planté des graines. Arrosons les luttes, Il est temps pour nous de pousser comme les mauvaises herbes que nous sommes.

Le collectif de La Brique

 

Édito N°68 : Pas le temps de digerer

Ours.esCes derniers mois, on a comme un truc en travers de la gorge . Faut dire qu’on a été sur-gavé·es de mauvaises nouvelles. Ça nous pleut dessus, et de tous les cotés. Et les lois sécuritaires ne passent qu’à l’Assemblée, et restent coincées dans nos trachées. Rien de nouveau sous la drache. Des années que le service public se fait ruiner et que le colonialisme assassine. On va pas vous faire un énième bilan pourri, vous comprenez à quel point c’est l’brun.

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ÉDITO N°67 : UN GLISSE-MENT TOTAL

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 Ça fait longtemps qu’on s’était pas lus. Voir tout ce zbeul autour des retraites, ça nous a donné de la force, et c’est ça qui nous fait tenir. Il a fallu que vous fassiez sans nous pour la ré-élection de Darmanin, Borne et tous les autres, mais sitôt que les lacrymos se sont mis à pleuvoir, on est sortis de notre coquille . Sauf qu’on n’est pas comme le gouvernement, on a pas pris les mêmes pour faire pire. L’équipe a changé : anars, communistes et résistant.es en tout genre. Et au pire, si on se plante, on le fait ensemble. MAIS VOUS INQUIÉTEZ PAS ! La marchandise reste la même, on continue de parler "grèves", "manifs", "logements", "pollutions"… et puis d’Aubry quand même.

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Édito-dossier : Calais, l’exception permanente

66 11 EditoCela fait 30 ans que 1 000 à 2 500 exilé.es survivent sur le littoral du Nord. Avec celles présentes à proximité des côtes et en Normandie, c’est près de 4 000 personnes qui sont bloquées à la frontière franco-britannique. Cette situation n’a d’exceptionnelle que son traitement politique, policier et juridique. Au final, rien de nouveau à Calais, si ce n'est les violences d’État qui ne font qu'augmenter et s'industrialiser.

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Édito numéro 66 : "Nous sommes en guerre"

66 02 EditoUn bon (ou pas) numéro de La Brique, c’est un numéro qui sort … Enfin ! Oui, on a un peu (trop) ralenti la cadence ces derniers mois, la faute à nous autres tire-au-flanc. Au moment où on est en train d’écrire cet édito, on est à quelques heures du premier tour. Nous nous sentons un peu dans la peau du capitaine du Titanic, qui voit la catastrophe arriver mais qui ne l’a pas encore annoncée au reste de l’équipage. Tout ce qu’on peut faire, c’est pour une fois vous inciter à rester calmes… Profiter de ces derniers moments ; ceux qui nous rapprochent de plus en plus du moment où on va devoir se dire que : « tout va bien se passer ».

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Edito No65 - Sortir de cette atmosphère nauséabonde

65 editoLa Brique reparaît enfin, après quelques mois d’absence. Le Covid, la situation fascisante du pays, la course à la « pestilentielle », les retombées climatiques qui menacent jusqu’à la survie de notre espèce… Tout ça nous fait cogiter et nous donne envie de vous parler d’un milliard de choses. Notre collectif de rédaction peine à se réunir chaque semaine et à garder une énergie militante. Malgré tout, on reste ultra déter à vous informer sur les luttes locales. Si les riches ont envie de se barrer dans l'espace, bon vent, nous on garde la volonté de battre le pavé tout en imprimant des Brique.

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Édito n°64 : Le temps des clarifications

Macron OEdipe Roi« Un grand désordre règne sous le soleil : la situation est donc excellente » disait Mao Tsé-Toung (1).

Qui parvient à croire à la réalité de Blanquer, de Darmanin ? Nous restons sidéré.es, nous restons incrédules, devant ces personnages qui nous gouvernent, devant ces revirements quasi-quotidiens invariablement présentés comme autant d’instants aussi ultimes que décisifs, devant ces déclarations emphatiques faites en clignant de l’œil, devant ces discours qui ont le pouvoir de changer nos vies mais où l’on ne fait même plus l’effort de masquer les décisions les plus obscènes.

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Édito n°63 - Titre avec des blagues sur la poulice

Darmanin porte matrakNombreuses furent les personnes qui vécurent comme une asphyxie la seconde fermeture des bars, des restaurants, des cinémas, des salles de spectacle, des clubs de sport - bref, de la plupart des lieux de sociabilité - parce qu'on l'avait déjà vécu et qu'au fond de nous, on se dit qu'elle ne va pas durer... Pour d'autres, déjà victimes de privations au quotidien par la précarité, ce sont les derniers espaces publics de respiration qui ont disparus.

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Édito n°62 - Tousse ensemble, tousse ensemble, crève générale.

solidarite Covid 2 1Le programme de cette année semblait plié. On allait manifester contre la réforme des retraites, (ou du chômage au choix), le gouvernement aurait envoyé ses chiens pour nous en mettre plein la tronche, c’était reparti jusqu’à la réforme suivante. C’est alors qu’un pangolin et une chauve souris se croisent et mettent le monde entier en PLS.

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Édito n°61 - C'est quand les municipales, déjà ?

Martine voit vertIl y a six ans, la Brique sortait trois numéros pour passer au crible les pouvoirs locaux et les enjeux des élections municipales. À l’époque Pierre Mauroy venait de mourir et Aubry nous promettait la « Renaissance » de Lille après déjà 14 ans de règne bien tassés.

Saut dans le temps, on est en 2020 et on a la sale impression que nos anciens numéros n’ont pas pris une ride. Martine encore et toujours sur le créneau, malgré ses « promis c’est la dernière ».

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Édito n°60 - S'arrêter au milieu de la rue...

Dessin edito 60 v2 nbVous avez kiffé votre été ? Petit hammam tranquille ? Des restos chics ? Shopping de luxe ? En tout cas, Castelain l’a fait pour vous, mais avec votre argent, d’après les révélations de Médiacités !1 Ce dernier a fait l’objet d’une garde à vue en juillet pour s’être payé divers loisirs aux frais de la MEL. D’autres élu.es véreux.ses tirent la gueule pendant qu’on se délecte des rebondissements derugyesques : pas moins de 18 permanences En Marche furent saccagées pendant les vacances. « La violence ne masque pas l’hypocrisie et l’incohérence » assène pertinemment le tag sur la permanence de Poitiers… Vous reprendrez bien un peu de homard ?

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Édito n°59 - Botus et mouche cousue : On vous dira tout !

Brique-coeur-VigueComme tout.e bon.ne petit.e journaliste, nous avons des références certaines. Le célèbre dessinateur belge Hergé, en bon petit soldat du monde libre (à peine colonialiste), décrivait déjà en 1930, dans Tintin au pays des Soviets, des scènes de violences policières et de l’arrogance militante ainsi que les mensonges d’État.

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Edito n°58 - Tapis rouge devant le printemps

L hydre de lille 

Dans le Nord aussi, les élites locales et tout ce qui, de près ou de loin, veut se faire élire se partagent le gâteau du « grand débat ». Salons chiants des mairies, salles polyvalentes et écoles maternelles aux peintures écaillées sont les tristes théâtres où se déroulent les énièmes comédies participatives, litanies démocrates et langueurs républicaines. L'inverse des luttes urbaines qui ont provoqué le vacillement de Maître Macron. Fallait l'faire quand même, emboîter tout un parti dans une salle de sport décorée pour l'occasion de drapeaux français et faireson auto-promo à coup de « cher ami » ! Rien ne l'étouffe.

 

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Édito n°57 - Fièvre jaune et vert.es de rage

macron5On connaissait le rouge, le noir, le violet, le vert... Mais le jaune... Jusqu'ici c'était plutôt la couleur des briseur.ses de grève ! Depuis un mois, les gilets jaunes nous déboussolent : ce soulèvement fait voler en éclats nos représentations politiques. Il nous donne un peu de souffle. On espérait bien que ça pète mais on n'aurait pas cru que ça se passerait de cette façon !

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Edito n°56 - Peinture fraîche

On ne va quand même pas dessiner Aubry à chaque numéro - Ça va finir par se voir !

Lumières éteintes et ouvrez les rideaux, Maestro musique ! La Brique vous présente dans ce numéro un spectacle... ordinaire. Pas de mise en scène dramatique, pas de héro.ïne tragique, mais une esquisse des histoires du moment à Lille et ses environs, des hommes et des femmes qui ont des choses à dire, des conflits qui naissent, des paroles, des tensions, des promesses. Cette humble fresque transpire toujours le mépris de nos tragi-comiques institutions et la haine des acteur.trices qui les font vivre car c'est toujours contre les petites-gens qu'ils opèrent : nous avons choisi notre camp depuis longtemps. Nos braves personnalités politiques peuvent parler tant qu'elles veulent de « consultation citoyenne », on crache bien sur leurs délires mégalos, leurs excès d'hypocrisie. Comme d'hab', les briqueux.ses pètent le décor pour mettre au jour leurs coulisses crasseuses.

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Édito n°55 - Mai 68 : On s'y croirait presque

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On peut penser ce qu'on veut de Macron et son monde, on doit au moins lui reconnaître une chose : quand il commémore, il commémore. Pour les 50 ans de Mai 68, il a mis le paquet. On s'attendait à des réceptions, des interviews de Cogne Bendit, des expos' pavées de bonnes intentions... Pensez donc ! À la place, il nous sert sur un plateau un gigantesque jeu de rôle, une reconstitution grandeur nature, au plus près du réel.

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Édito n°54 - Urbaine à ordures

editoLa métropole européenne de Lille (MEL) vient de fêter en grande pompe ses cinquante ans. Cinquante années d'exploitation capitaliste, de gentrification, d'approfondissement des inégalités spatiales et sociales et d'un contrôle social exacerbé. En cinquante ans, les gens ont été écrasés par le rouleau compresseur métropolitain. Pour nous faire avaler la pilule, la MEL a sorti un beau bouquin de propagande vantant les mérites de leurs méfaits, avec le soutien de la presse locale – La Voix du Nord en tête – faisant le service après-vente de leur plan com' parfaitement huilé. Et ça tache !

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Édito n°53 : Bilan de mi-molette !

dessin éditoLilloises, Lillois*, 
En tant que mère de Lille et affirmant une proximité avec chacun et chacune d'entre vous, chérissant ce lien si particulier qui nous lie, nous, les gens du Nord, je vous dois un discours de vérité. Je me devais de prendre la plume pour alerter mes concitoyen.nes. Le faire dans La Brique pourra en surprendre certain.es. Je devais m'assurer d'être entendue par un public pas trop large, dans un journal qui ne m'a pas lâchée depuis 10 ans. En vérité, l'heure est grave. Vous le savez, j'ai bientôt 66 ans et j'ai la conviction, hélas, que tout ce que j'ai fait dans ma vie est abîmé, cassé.

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Edito N°52 - Histoires à lutter debout

BRIQUE HISTOIRE2 1Histoires à lutter debout

On vous a laissé.es cet été avec un bon gros numéro sur le travail qui écrase et qui tue. Il n’a pas pris une ride.

On dénombre le seizième suicide d’un ancien de Goodyear tandis que les victimes de l’amiante ont été une fois de plus déboutées de leur procès. Cette rentrée ne nous prépare rien de mieux au vu du dézingage du droit du travail désormais tout à fait sur les rails, version XXL de la loi El Khomri. Même si on ne comptait pas sur les contrats précaires pour sauver les droits sociaux, on est tout de même abasourdi.es de voir que la majorité des assos’ locales et pas mal de structures d’aide sociale crèvent de ne plus avoir les contrats aidés pour survivre. Les coupes réglées dans les conquis sociaux s’incarnent très concrètement dans nos quotidiens déjà fragiles.

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Édito dossier : Crève, travail(le), crève !


Quand on a commenedito dossiercé ce numéro, on sortait tout juste de l’hiver. Les élections arrivaient avec le résultat qu’on connaît. Un an après la loi El Khomri, deux ans après celle de Macron, et aujourd’hui, lui président, prêt à tout pour livrer définitivement le travail au capitalisme. Bientôt tomberont les décrets pour inscrire l’état d’urgence dans la constitution. Une manière d’anticiper les contestations à la prochaine « réforme » du code du travail. C'est parti pour le Blitzkrieg social, le gouvernement va nous sortir la grosse artillerie : blindés patronaux, rafales d'ordonnances et légion d'économistes valets du pouvoir pour applaudir la bérézina. Quant à toi l'troufion t'as plutôt intérêt à marcher droit si tu veux pas subir les foudres du grand Jupitron en appui aérien.
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Édito N°51 // "Au turbin !"

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Alors, vous pensiez qu'on allait vous laisser profiter de l’été, glandouiller à la fraîche avec un assortiment de mots croisés niveau médium ? Et ben nan, raté. La tentation était forte de se laisser aller à la douce chaleur de l’été après une année sociale haute en événements. Entre les élections, les manifs réprimées, le contexte sécuritaire, faut dire qu’on a morflé. On aurait bien fait une pause aussi, en vous sortant un numéro 51 bien anisé, mais Macron et son monde ne sont pas du genre à attendre la rentrée pour nous faire trimer et livrer tous les pans de nos vies aux diktats du capitalisme.
 
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En brèves

  • Copinage (peu) éhonté ! Éric Louis « Mes trente (peu) glorieuses ».

    « Salut les copains-pines de la Brique. Encore un livre ! Et oué, entre deux journées d'usine je m'emmerde. J'espère que cet envoi gracieux me vaudra une putain de pub ! Je sais, je suis un crevard. -Éric- » C'est donc par ces mots de crevard qu'Éric Louis nous a gentiment dédicacé son nouveau livre...

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