« CHEEEEESE » ou ta gueule !

Entre Violette Spillebout pour qui Lille est « exposée aux trafics de drogues et à une menace terroriste », et Marc-Philippe Daubresse qui propose l’installation de 500 caméras - équipées de technologies de reconnaissance faciale - c’est la surenchère sécuritaire. Martine Aubry s’y était opposée jusqu’à la mise en place de 8 caméras municipales en 2016, lui préférant des renforts de polices. Il semblerait que ce soit finalement le début d’une grande histoire d’amour.

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Appel à temoignage

Cet appel à témoignage est en relation avec l'article Baiser sans bébé : Toute une histoire

Un enjeu de la contraception propre aux femmes, c’est d’abord de pouvoir faire l’amour sans devenir mère. Si le risque de « devenir parent » implique les deux personnes, les précautions à prendre par rapport à une grossesse non désirée reposent essentiellement sur les femmes.

Cependant, on sait que l’industrie pharmaceutique de la contraception répond à des besoins politiques et économiques avant tout. Ceux-ci sont indissociables du modèle de société capitaliste actuel. De fait, les dispositifs contraceptifs existants suivent une logique perverse pour les femmes. On se retrouve « classée » en fonction de critères qui s’appuient généralement sur des jugements de valeurs véhiculant toute une série de bonnes conduites de vie sexuelle. D’ailleurs, quand on se pose la question de quelle méthode contraceptive utiliser, on se retrouve face à un grand tableau dans lequel on doit se caser. Pour les jeunes adolescentes, la majorité des médecins impose d’emblée la pilule, une façon de reporter à plus tard – voire dans un tout autre cadre – tout questionnement autour de la fertilité, nécessaire face au stérilet par exemple (qui se pose pour une durée de cinq ans). Bref, détermination arbitraire, fausse responsabilisation, infantilisation, culpabilisation, on ne rentre jamais complètement dans une case et les conséquences de cette typologie officielle à laquelle on doit se raccorder sont parfois douloureuses.

La Brique lance un appel à témoignages de ces expériences, que l’on sait toutes singulières, et qui manquent de visibilité aujourd’hui. En prévision d’un prochain article plus large sur le sujet, envoyez nous les récits de votre « trajectoire » en matière contraceptive, vos doutes, vos ratés, vos fiertés, vos ressentis. Des oreilles attentives vous attendent nombreux et nombreuses.

Vous pouvez nous envoyer un mail à l'adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par voie postal au Journal La Brique, 14 rue des Tours, 59800 Lille

Va-t-on nous ravir Le Ravi ?

Cet hiver, le journal satirique provençal sortait une enquête sur l'Office départemental d’éducation & de loisirs du Var (ODEL). Le Ravi y révèle que les cadres de cette asso' de loi 1901, arrosée par les pouvoirs publics, touchent de beaux salaires : on en voit même un émarger à 177 625 euros pour 2013.

En fouillant un peu, Le Ravi trouve un mélange des genres, entre élu.es et dirigeant.es. En 1996, Hubert Falco, alors président RPR du Conseil général du Var, octroie une subvention et nomme Josette Pons – par ailleurs conseillère générale et député-maire de Brignoles – présidente de de l’ODEL. En 2000, Pons nomme son dir’ cab’ à Brignoles… directeur de l'association.

Épinglé, Lauriol, patron de l’ODEL (et conseiller départemental LR du Var), a porté plainte pour « diffamation », réclamant « 32 500 euros ». Lauriol, pourtant, joue la montre, et fait repousser une quatrième fois le procès, pendant que l’ODEL attaque à son tour Le Ravi

Plus d'infos sur le site du Ravi : cliquez-ici

La Saga de l'été arrive : Eclairage sur les lumière lilloises !

Profitez de vos soirées libres d'été pour éclaircir les zones d'ombre sur les lumières lilloises !

Les 4 dernières parutions de La Brique ont eu le plaisir d'acceuillir une saga encore plus éblouhissante que la saga Star Wars ou encore Harry Potter, la saga des Lumières.

Chaque vendredi, à 13h12, retrouvez un épisode de votre série estivale préférée:

- Vendredi 9 août :  Plein phares sur nos nuits blanches (numéro 56)

- Vendredi 16 août : LED & néons : Lille branchée en flux continu (numéro 57)

- Vendredi 23 août : Lumières, puissances et artifices du centre-ville (numéro 58)

- Vendredi 30 août : Lille, ses lumières ... Et ses couleurs flippées (numéro 59)

- Au prochain numéro (60), découvrez l'ultime épisode de la saga !

Bastamag fait la nique à Bolloré

En 2012, Bastamag publie un papier sur l'accaparement des terres agricoles en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Parmi les investisseurs : le « groupe Bolloré, via une holding luxembourgeoise, la Socfin ». Cette dernière « gère des plantations d'hévéas et de palmiers à huile en Afrique et en Asie », suscitant les critiques des populations locales et des organisations internationales.

Bolloré, mécontent d'être exposé, a entamé dans la foulée une procédure en diffamation… qu'il vient de perdre. La Cour de cassation vient « de désavouer totalement et définitivement le groupe Bolloré ». En attendant, les frais judiciaires montent à 13 000 euros pour Bastamag. Affaiblir la presse indépendante est l’objectif des grandes entreprises, explique le journal : « dissuader d'enquêter et les réduire au silence, pour que le “secret des affaires“, quand celles-ci ont des conséquences potentiellement néfastes, demeure bien gardé ».

Comme l'indique Basta, « la loi sur le secret des affaires, adoptée fin mars par l'Assemblée nationale, risque de compliquer encore davantage le travail d'enquête journalistique sur les pratiques des multinationales ». En effet, cette loi permet aux entreprises de porter plainte contre « quiconque porterait à la connaissance du public une information sur leurs activités sur laquelle elles auraient préféré maintenir l'omerta ».

Vu les procédures bâillon et autres intimidations, la presse indépendante n'a jamais été aussi nécessaire.

Plus d'infos sur le site de Bastamag : cliquez-ici

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En brèves

  • Copinage (peu) éhonté ! Éric Louis « Mes trente (peu) glorieuses ».

    « Salut les copains-pines de la Brique. Encore un livre ! Et oué, entre deux journées d'usine je m'emmerde. J'espère que cet envoi gracieux me vaudra une putain de pub ! Je sais, je suis un crevard. -Éric- » C'est donc par ces mots de crevard qu'Éric Louis nous a gentiment dédicacé son nouveau livre...

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  • Another brique in the wall

    Roger Waters, chanteur, bassiste et co-fondateur du groupe Pink Floyd, performait au stade Pierre Mauroy pour un concert XXL aux airs de meeting politique, le 12 mai 2023. Entre deux classiques, le rockeur de 79 ans ne s’est pas ménagé pour balancer des pains à tour de bras, comme il l’a fait...

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  • Mortelles frontières

    Mercredi 31 Mai, un homme de 25 ans venu du Soudan a chuté d’un camion dans lequel il tentait de monter dans la zone industrielle de Marck pour passer au Royaume-Uni. Le poids-lourd lui a roulé dessus. Le chauffeur a continué sa route sans s’arrêter.Une enquête est ouverte pour déterminer s’il...

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  • Loi Kasbarian-Berge, le projet qui fout la gerbe

    Afin de protéger « les petits proprios qui ne roulent pas sur l’or » (des créatures mythologiques que le député Renaissance Guillaume Kasbarian serait le seul a avoir aperçus), la loi prévoit de dégommer...un peu tout le monde. D’après une proposition de loi, votée en octobre 2022, les locataires,...

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  • Justice oisive à Lille : plus d'un an d'attente pour les procès de manifestant.es

    Ça se bouscule aux portes des tribunaux. La faute à qui ? La police ! À Lille, de nombreux procès bidons sont prévus pour juger les personnes qui se sont fait ramasser avant, pendant et après les manifs. Tellement que certains procès ne se tiendront qu'en septembre... 2024 ! La justice est...

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