Le 30 mars, le Prefet de Seine-et-Marne annonce fiérement mobiliser les réfugié.es pourvoyant ainsi aux besoins saisonniers de main d’oeuvre agricole. Le 31 mars, la prefecture annonce qu’il s’agit de volontaires. Ces dernier.es seront rémunéré.es et travailleront dans les conditions sanitaires garanties. Et le titre de séjour ? La main d’oeuvre de réserve n’en attendait pas moins.
À Calais les expulsions et démentèlements de camps se poursuivent. Par ailleurs, sur FR3 Haut-de-France, le procureur de la République de Boulogne se défausse de toute mauvaise intention : " Au contraire, on est dans l'obligation de nettoyer les espaces après l'évacuation. Dans une période comme celle-ci, il vaut mieux nettoyer les terrains plutôt que de les laisser envahis de détritus et de rats, d'autant que les migrants reviennent les occuper quelques instants plus tard." Charmant. Dans sa mansuétude la Préfecture des Hauts-de-France annonce un plan de distribution d’eau, d’affichage de consigne traduites rapellant les gestes barrières et la mise en place de consignes strictes de circulation pour les migrant.es.
Comment ? Vous avez dit odieux ?