Lundi 4 Juillet à Lille se tenait une espèce de meeting – c'est du moins comme cela que le machin était présenté – initié par le collectif « Hé ho la gauche », la réunion des derniers soutiens à François Hollande. Car oui, il y en a. En dépit d'un important dispositif visant à ne faire entrer que les membres du parti, La Brique a pu s'y infiltrer. Et constater à quoi ressemble une thérapie de groupe pour s'auto-persuader qu'on est de gauche, et galvaniser les foules en soutien à un candidat qui n'existe pas.
Mardi 3 mai, 11h30. Pour faire découvrir à la police nationale le pire de la gastronomie lillo-américaine, RonaldE McDonald entraîne une centaine de joyeux.ses tapeurs.ses de casseroles à travers tout le centre ville.
Vendredi 22 avril, une quarantaine de personnes (militant.es, syndicalistes de Sud, participant.es de Nuit Debout, étudiant.es) répondent à l'appel des Interluttant.es 59/62. Rendez-vous est donné à 8 h 30 pour une action coup de poing dont l'objectif n'est révélé qu'en dernière minute. Une petite sauterie entre patrons organisée par le Médef se déroule à l'intérieur de la majestueuse Chambre de commerce et d'industrie (CCI) : « Petit-déjeuner d'échanges avec Hervé Mariton ». Les patrons devront partager la brioche.
C'est le mot d'ordre qui revient régulièrement place de la République. Il est question de hashtags, de groupes Facebook ou de SMS viraux. Les Nuit debout insistent sur cet enjeu de la com', confondue pour l'occasion avec l'usage des outils numériques. « On connaît tou.tes dix personnes, les informer de ce qu'il se passe sur la place, c'est les motiver à venir», entend-on dans la discussion plénière qui s'étire au soleil. Moui ? Pas sûr que les jours de beau temps tout le monde choisisse de rester en terrasse à Wazemmes par simple ignorance de ce qui se trame à Répu…
Vendredi 22 avril. Des drapeaux de la CNT flottent devant le tribunal de Lille.
Une centaine de personnes est venue en soutien aux deux militants qui passent en comparution immédiate suite à la manif' du mercredi 20 avril. Justice politique et justice de classe font toujours aussi bon ménage. Un petit retour sur les événements s'impose pour comprendre comment deux arrestations en soit-disant « flagrant délit » ont pu avoir lieu plus d'une heure après les faits.