Craignant les effets d’une grave crise de légitimité, les élus de notre démocratie représentative tentent de parer à la critique en agitant les dispositifs participatifs. Objectif affiché : « remettre le citoyen au centre de la décision ». Ben voyons...
« La vie d’un conseil de quartier à Lille, elle est autonome, elle est, je dirais même... bon je ne vais pas dire indépendante, parce que les conseils de quartiers à Lille sont dirigés par des élus... » [1] Hésitant et contradictoire, le propos émane pourtant d’un spécialiste en la matière : Walid Hanna est président du conseil de quartier de Vauban-Esquermes, et adjoint au maire de Lille à la Politique de la ville. Un conseil de quartier serait donc « autonome », mais « dirigé »... Curieux.