Les délibérés sont tombés dans les procès que La Brique avait suivis.
Pour la Mutuelle des Fraudeurs, le tribunal a accordé la relaxe pour les deux personnes. Néanmoins l'argent, confisqué au domicile par les policiers, ne leur sera pas rendu au motif qu'"elle pouvait constituer la caisse du collectif destinée au remboursement" alors que le procès ne portait pas sur la légalité ou non de cette mutuelle, ni n'a été prouvé que cet argent était véritablement la caisse du collectif.
Les deux Déboulonneurs-ses ont aussi été relaxé-es, mais sont pourtant condamné-es chacun-e à 500€ d'amende avec sursis pour refus de prélèvement ADN. Un système toujours aussi kafkaïen où le tribunal considère que tu n'as rien fait de répréhensible, mais où tu sors quand même avec une peine.
Pour Iaata.info, la décision de justice a été... un "abandon des poursuites". Un procès qui n'en a pas été un puisque "Le procureur prend la parole pour indiquer qu’il « abdique »." Terme très étrange pour un fonctionnaire de l'État.