Blaze : C’est le pseudonyme du tagueur. A l’origine c’est une marque que l’on fait sur les arbres ou le bétail.
Crew : C’est le groupe. Le tag peut se pratiquer seul, certes, mais la majeure partie du temps, les writers se réunissent en crews.
Cartonner : Peindre massivement dans le plus d’endroits possibles. Les writers Oclock ou Tran sont très connus en France pour avoir été de gros cartonneurs. Un mur cartonné signifie aussi un mur saturé. D’autres termes comme « déchiré » ou « marbré » sont utilisés.
Graff : Equivalent de pièce. Evolution du tag en lettrage. Le graff signifie aussi la technique de peinture à la bombe (remplissage, couleurs, contours, fond, 3D…).
Graffiti : Voir ci-contre. En italien graffiti est le pluriel de graffito. Nous avons choisi d’utiliser le terme pluriel de façon invariable.
Graffiti writing : C’est le nom originel du phénomène tag. Durant les années 70 à New York, on parlait de Graffiti writing ou de writing, sans faire de distinction entre graff et tag.
King : Statut qu’un writer new-yorkais pouvait gagner auprès de ses pairs, lui accordant de fait un grand respect. On devenait le King grâce à son style, son originalité, son ubiquité, sa longévité…
Pièce : Lettrage contourné, extension du simple tag. Le graffeur pose une pièce ou un graff.
Tag : C’est la base du Graffiti writing. Le tag est la simple signature, la marque. A l’origine, en anglais, tag est la petite fiche d’identité que l’on accroche aux bagages dans les avions.