*SAEM « Euralille », SEM « Ville renouvelée »
Les « aménageurs » ou « maîtres d’ouvrage » comme ils disent. En fait, des « sociétés privées » utilisées « au développement économique et au renouvellement urbain des territoires de la métropole lilloise. » (cf. leur site internet) Elles sont détenues en partie par les collectivités locales (LMCU possède plus de 30% dans le capital de la SEM « Ville renouvelée » présidée par M-F Delannoy, maire de Tourcoing. Aubry, elle, est présidente de la SEM « Euralille ») et en partie par le patronat local (Chambre de Commerce et d’Industrie, Caisse des Dépôts et Consignations, etc.).
*EPF L’Établissement Public Foncier se définit comme « le recycleur du foncier en Nord-Pas de Calais. » Il travaille au service des collectivités publiques pour fournir les terrains nécessaires à la réalisation de leurs projets. Il est censé acquérir les biens, les gérer, les remettre en état et les revendre. C’est lui qui fait le sale boulot : pression auprès des habitant-es et rachat des maisons grâce au droit de préemption accordé par LMCU. C’est notamment à l’action de l’EPF qu’on doit le paysage de désolation de la « Zone de l’Union ».
*« Reichen & Robert & Associés ». Les « maîtres d’œuvre ». En 2004, le cabinet remporte le marché de la « Zone de l’Union ». A Lille, « Reichen & Robert & Associés » est déjà intervenu sur le CHRU Claude Huriez et certains bâtiments d’Euralille. Ils se sont fait connaître aux niveaux national et international par leur réhabilitation de La Villette à Paris.