A l’abri des civilisations
le monde retrouvera le monde
et nous retrouverons le sommeil
sur l’art et la raison
la cellule reprendra sa route
au-delà de l’espoir qu’il y avait à tenir
le poison des âges restera aux astres
en quelques strates sombres
d’inerte macadam
la permanence de ce périple désordonné
c’est la soumission des peuples
sans cesse rénovée
le monde n’est pas mon ennemi
à rebours des temps modernes
les semaines et les mois sont mon palais
au devant des flammes
qui ont vendu les peuples au chaos
marchons défaire
la politique truquée et ses fers
le soleil est en marche
il a trouvé sa menace
le MEDEF et ses finanthropes
apôtres de l’enrichissement
dévots du zéro
comme la mort ils n’en démordent pas
ils cashent nos peurs
convertissent notre espèce
mais le nombre est vain
si le mystère se résout au fond du ravin
si personne ne rêve aux lucioles
si personne ne révolutionne
Jan
