RÉPRESSION URBAINE

5416 1719419059Les Aviateurs à Bois-Blanc, l’Alma-Gare et l’Epeule à Roubaix font partie de la dizaine de quartiers de la métropole lilloise à être concernés par le Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU). Menacé·es d’expulsion, les habitant·es de ces trois quartiers s’organisent pour lutter contre le démantèlement de leur communauté. La Brique a rencontré certain·es d’entre elleux pour comprendre les pratiques tout bonnement dégueulasses utilisées par les pouvoirs métropolitains pour les réprimer et passer en force…

 

L’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) finance, avec le NPNRU, et grâce aux sous du contribuable, des expulsions, des démolitions, et des reconstructions dans près de 450 quartiers en France, pour la plupart prioritaires de la politique de la ville1. Pour que ces projets soient ainsi financés, ils doivent être étudiés (bien souvent à la va-vite) et proposés par les mairies. Les habitant·es de certains de ces quartiers s’organisent alors en collectifs dans l’entièreté de l’hexagone pour lutter contre leur propre délogement2. Et ce pour une raison en réalité plutôt simple : à part pour les portefeuilles des promoteurs et de leurs actionnaires, ces projets sont d’une inutilité et d’une violence immenses.

 

Virez de chez vous !

Dans les trois quartiers de la métropole lilloise, comme très souvent dans les projets du NPNRU, les locataires actuels sont délogés pour être ensuite remplacés, même lorsque leur appartement n’est que rénové pour ensuite accueillir la même offre de logement.

Sur le quartier des Aviateurs par exemple, ce sont plus de 350 foyers qui se sont fait déloger ou qui sont dans les cartons ; mais les bailleurs sont dans l’obligation de reloger les foyers qu’ils délogent, et le faire dans la bienveillance leur coûte manifestement trop de sous. En effet, après la signature du permis de démolir par la préfecture, les bailleurs sociaux doivent suivre une procédure de relogement, contraignante pour eux3. Alors, avant cette échéance, ils n’hésitent pas à redoubler d’effort pour que les habitant·es demandent d’elleux-même un relogement, jusqu’à parfois plonger la tête la première dans la gadoue de l’illégalité et de l’immoralité. Le bailleur social privé Vilogia4 est visiblement bien obligé de gratter les fonds de tiroirs pour atteindre ses 434 667 900€5 de chiffre d’affaires en 2023 !

À l’Alma comme à l’Epeule, certain.es des habitant.es vivent dans des conditions très dures: « on vit sans internet, sans téléphone, sans eau chaude, sans chauffage et sans lumières dans les parties communes. » Pour justifier de ce dédain, le bailleur social Lille Métropole Habitat (LMH)6 va jusqu’à accuser les habitant·es de l’Alma de dégradations volontaires, alors même que celles-ci sont commises par les entreprises de démolition qu’il emploie. Partout, lorsqu’un appartement est vidé de ses occupant·es, il est laissé à l’abandon, et les fenêtres sont soit laissées ouvertes (refroidissant sérieusement ceux mitoyens en hiver), soit murées.

Aux Aviateurs, la stratégie touche à l’inhumain lorsque Vilogia, autre bailleur propriétaire de tout le sud de la presqu’île des Bois-Blancs, laisse ses locataires littéralement patauger dans leur merde. En effet, les conduits d’eaux usées des appartements vacants depuis peu sont laissés ouverts. A chaque chasse d’eau tirée, leurs toilettes dégueulent tout le contenu des égouts, inondant les halls d’entrée d’une couche de quelques centimètres d’excréments humains. Les habitant·es encore sur place, dans l’ambiance déjà morose de ville fantôme parmi les logements condamnés, ne peuvent même plus rentrer chez elleux sans que l’odeur ne leur pique les yeux ; des conditions désastreuses que Vilogia ne met pas moins de trois mois à régler. Le dédain est si total que même l’ancien préfet Leclerc (qui est plutôt l’inverse d’un antifasciste) juge bon de sucrer 2,2 millions d’euros d’aides au bailleur. C’est dire l’urgence de la situation, quand on connaît sa compassion légendaire !

 

drte2Personnes âgées, usagers ou passagers ?

Un membre de la famille d’un couple de personnes âgées, ancien·nes locataires aux Aviateurs, nous raconte le calvaire que fut leur relogement par Vilogia. Selon lui, « la Méta [agence mandatée par les bailleurs pour superviser le relogement, NDLR] utilise des méthodes pas orthodoxes en mettant une pression comme pas possible sur les locataires ; par exemple, des appels et courriers menaçants ». Pourtant bénéficiaire du statut de « locataires protégés » parce qu’âgé, le couple se fait quand-même proposer des solutions de relogement qui ne leur conviennent pas du tout ; par exemple dans les derniers étages d’une tour dont l’ascenseur est régulièrement en panne, dans un quartier bruyant et pollué.

La situation dégénère rapidement. Selon ce membre de la famille, « tout ceci était au téléphone [...] Le fait d’avoir décliné la proposition, malgré aucune visite, aucun rendez-vous, aucun courrier, a mis la Méta dans tous ses états ; au point de nous faire parvenir un courrier en lettre recommandée en vue de les expulser du logement si on ne se soumettait pas à leur choix ». Ce n’est qu’avec la pression mise par l’association de quartier Deûl’Air qu’une réunion a pu être obtenue avec le bailleur. Lors de celle-ci, l’association et la famille ne plaident que l’évidence : « il est inconcevable d’expulser des personnes âgées qui paient leur loyer. » Parfois, il est même nécessaire d’avoir recours à des associations spécialisées : « pour d’autres locataires, il a fallu l’intervention de l’APU [Atelier Populaire d’Urbanisme, voir l’article p., NDLR] pour faire valoir leurs droits. La Méta reste toujours floue dans ses réponses [...] C’est là que l’aide de l’APU est cruciale car ils expliquent les articles de loi, les droits des locataires, et soutiennent et écoutent les personnes. »

Au final, le couple est relogé, bien que les relations avec le bailleur restent conflictuelles. Mais en réalité, y compris quand il se passe dans de bonnes conditions, le relogement reste un acte violent en soi : « Dépayser ma famille loin de leurs repères (médecin, administration, poste, pharmacie, commerces, etc.) c’est les arracher à leur terre. Tout change d’un coup après quatre décennies passées au quartier Bois-Blanc, c’est pas évident pour des personnes âgées. »

 

Dédensifier pour mieux spéculer

Si les mairies et les bailleurs utilisent des techniques aussi inhumaines pour virer les pauvres de chez ell·eux, c’est parce qu’ils ont déjà l’eau à la bouche en pensant aux liasses qui vont vite tomber dans leurs mains avec la construction de logement de haut standing sur du foncier aussi bien placé. Derrière cette logique de gentrification, la dé-densification est érigée comme arme de séduction. Tout est bon pour attirer de nouvelles populations plus riches, quitte à faire partir environ 1000 habitant·es précaires, qui parfois habitent là depuis des décennies. Les « requalifications » voulues détruisent de manière tout à fait arbitraire des immeubles et îlots d’habitation, des courées ou encore des commerces et ne proposent en retour que des places et des jardins. Sur les panneaux d’affichage de la ville de Roubaix, les démolitions ne sont jamais mises en avant, photoshopées ou remplacées par des arbres dessinés, les espaces concernés n’existent déjà plus aux yeux des faiseurs de projet. En attendant, les quartiers perdent leurs habitant·es et c’est à se demander finalement si le vide n’est pas plus important que la vie des gens.

Alors, qu’est ce qui explique une spéculation aussi intense sur ces quartiers ? C’est simple : ils ont tous trois ont une situation foncière alléchante, proche des transports. L’Alma est entre la gare de Roubaix et l’écoquartier de l’Union, l’Epeule est à deux pas du métro et de la gare, le quartier des Aviateurs se situe en bord de Deûle, en frange du Lille intra-muros. En bref, l’aménagement du territoire par l’ANRU est dicté par la spéculation foncière la plus élémentaire : ici les HLM, ça rapporte pas assez, les logements pour cadres sup’ ça ferait plus de sous.

Aux Aviateurs, on ne s’en cache même pas : la genèse du projet, c’est sa situation foncière. C’est « Grâce à sa situation exceptionnelle, au bord du canal, [que] ce site a vocation à accueillir une nouvelle offre de logements7. » Alors, le projet vise à détruire 180 logements en Prêt Locatif Aidé d’Intégration (PLAI, ou logement « très social ») pour à la place dégueuler un maximum d’éco-quartier pour classe moyenne. Effectivement, ne sont prévus dans le projet fini plus que 96 PLAI maximum (plus probablement autour de 60, malgré un parc locatif extrêmement tendu aujourd’hui). Le reste sera soit de l’accession sociale, soit des logements « moins » sociaux (dont la crise est plus légère que celle des PLAI), soit de l’accession libre, véritable poule aux oeufs d’or pour Vilogia. Et ce ne seront évidemment pas les délogé.es des Aviateurs qui pourront se payer un logement neuf en bord de Deûle…

Comme exprès pour enfoncer le clou, la direction du bailleur social LMH, qui en gère une grosse partie du parc locatif sur les trois quartiers, dit ceci : « Dans l’ANRU 2, les règles d’entrée c’est "débrouillez vous pour faire en sorte qu’un ménage de classe moyenne décide d’acheter un appartement à l’Alma. [...] Les règles de l’ANRU c’est aller chercher de la mixité sociale et pas d’assurer du confort aux locataires existants. »8

 

Écran de fumée

Malgré l’évidence de la spéculation comme seule et unique motivation, les pouvoirs publics n’hésitent pas à s’armer de la novlangue la plus vide de sens pour gratiner leur discours : « Mixité sociale », « dé-densification »,« nature en ville », etc. Derrière ces termes mobilisés à tout-va, et celui trompeur de rénovation urbaine, les « spécialistes » technocrates de la ville cultivent en réalité la démolition comme passion. Le maire de Roubaix, Guillaume Delbar est d’ailleurs spécialistes en la matière tant les démolitions sont nombreuses dans les projets de la ville. Une manie qui lui a valu un prix satirique décerné par ses habitant·es, la pelleteuse d’or 2023.

Pour justifier de telles actions, les pouvoirs métropolitains invoquent une amélioration du cadre de vie des habitant·es. Quand la perspective de « regagner une image positive » des quartiers concernés est en ligne de mire, les municipalités n’hésitent pas à pointer du doigt toutes sortes de « difficultés » dont il faudrait à tout prix remédier : enclavement, manque de mixité, densité trop forte, etc. Peu importe quelle tournure de phrase elles empruntent à la novlangue urbanistique : c’est toujours le même baratin !

La réalité est que ces quartiers, s’ils mériteraient certainement d’être retapés pour améliorer le cadre de vie de leurs habitant·es, seraient en bon état si les bailleurs daignaient les entretenir. Les architectures des quartiers de l’Alma et des Aviateurs étaient en effet acclamées au moment de leur construction, et ne présentent aujourd’hui aucun problème structurel majeur ; si ce n’est ceux causés par le mépris des bailleurs, comme vu plus haut… Alors, même si l’on met de côté un instant toute la violence institutionnelle perpétrée par les pouvoirs métropolitains, ces démolitions sont quand même aberrantes : il faut être complètement irresponsable pour considérer que démolir ces logements de qualité pour en reconstruire à moindre prix, le tout dans un contexte écologique alarmant, soit une idée ne serait-ce qu’entendable !

 

gche2Démobilisation

Mais les stratégies de domination ne se limitent pas qu’à la désertion de la part des bailleurs et le mensonge métropolitain. Plus dégueulasse encore, les bailleurs et mairies acoquinés n’hésitent pas à adopter des stratégies de démobilisation particulièrement sournoises, dirigées vers les habitant·es les plus engagé.es. Les locataires adhérent.es à Deûl’Air aux Aviateurs, comme les membres de la Confédération Nationale du Logement (CNL) à l’Epeule, se voient proposer des offres de relogement très alléchantes. Elles sont largement trop généreuses pour qu’on croit à un élan de bonté de la part des bailleurs. En réalité, c’est une stratégie de base des aménageurs pour mater les soulèvements habitants : ils profitent de la précarité des contestataires les plus tenaces en leur faisant des offres impossibles à refuser.

Mais dans certains cas, les bras de fer entre habitant·es et institutions se font moins à l’amiable. À l’Alma par exemple, il est vrai que la dégradation matérielle est parfois utilisée comme outil de défense privilégié contre la démolition. On l’a bien vu durant l’été 2023, l’oeil de Sauron des médias Bolloré ne se dirige vers le ras-le-bol généralisé des quartiers populaires que lorsqu’il y a des flammes. Et quand bien même, ils ne font alors que le qualifier pendant des semaines en continu « d’émeutes » pour en dépolitiser les revendications, ce à quoi la gauche de tous bords ne semble avoir rien à redire. C’est dans cette continuité-là qu’il y a eu à l’Alma des pelleteuses brûlées, des employé·es d’entreprises de démolition chassé·es du quartier, etc.

Mais, à chaque fois, ce n’était qu’en réponse à la violence institutionnelle qui s’abat depuis 2020 sur les habitant·es du quartier. D’abord matérialisée par la seule menace de destruction, l’Alma-Gare est depuis quelques mois le théâtre d’une répression qui a peu à peu pris des dimensions militaristes et violentes. La mairie de Roubaix a commandé l’emmurage des cœurs d’îlot, des patrouilles constantes de policiers armés jusqu’aux dents, le déploiement de drones de surveillance à reconnaissance faciale, etc. Au début du mois d’avril, on a même viré au crime de guerre : suite au sabotage d’un engin de chantier pendant la nuit, la mairie a voulu passer au châtiment collectif en cloîtrant les fenêtres des appartements autour du chantier alors qu’ils sont encore habités !

C’était sans compter sur la résistance habitante, prête à tout pour garantir dans le quartier un quotidien au moins acceptable, si ce n’est supportable. Le 23 juin encore, la mobilisation dans le quartier a touché un pic quand son collectif anti-démolition a organisé une fête conviviale en son coeur. Toustes les habitant·es et sympathisant·es (associations, collectifs, architectes et urbanistes, politiques, etc.) se sont retrouvé·es autour d’un barbecue tenu par les jeunes du quartier - les merguez étaient d’ailleurs super !

 

Mairie mafiosi

En plus de cette véritable guerre menée même contre les habitant·es qui ne sont pas engagé·es, certaines des stratégies de démobilisation sont dignes des plus ripoux des mafieux. Florian, un des porte-paroles du collectif de l’Alma-Gare, a particulièrement fait les frais de l’ingéniosité malsaine de ses détracteurs. Il dit par exemple s’être faire insulté de « dealer » par certaines personnes affiliées à la mairie de Roubaix. Ces calomnies au caractère raciste pas très subtil ont été très loin : il a même été convoqué (comme beaucoup d’autres copaines ZADistes) par les renseignements généraux, sort normalement réservé aux plus endurcis des « criminels » et « terroristes » !

Ces techniques d’intimidation passent aussi par un pendant particulièrement sombre, digne des mafieux les plus ripoux. Il nous a raconté certaines des provocations subies : « dès le début je recevais des appels anonymes. Ils me disaient “tu sais pas ce qui va t’arriver, t’es pas conscient, c’est un projet à 2 milliards d’euros” (...) après il y a eu des appels à mon employeur pour avoir des informations sur moi, la personne demandait : “Est ce qu’il travaille bien chez vous ? Est ce qu’il est là constamment ? C’est quoi son salaire ?”. » Récemment, Florian affirme même, comme dans un film d’espions, avoir croisé dans la même semaine et dans plusieurs contextes très différents un homme suspicieux… Lorsqu’il s’en est finalement approché pour le confronter, celui-ci a pris ses jambes à son cou, à deux doigts de laisser derrière lui sa pipe et sa loupe ! Il a même découvert quelques jours plus tard un micro dissimulé à l’intérieur de sa voiture ! Des exemples comme ça, Florian nous en a confié toute une ribambelle, tous aussi aberrants les uns que les autres…

La récurrence de ces intimidations inventives n’a en fait qu’un seul but : épuiser Florian pour affaiblir peu à peu le collectif. En un sens, cela fonctionne puisqu’il nous confirme : « je ne peux plus vivre normalement. » Pourtant, c’est sans compter sur sa détermination et son engagement sans faille pour la survie de son quartier. D’ailleurs, il se contraint à une assignation à résidence à l’Alma, parce que selon lui : « ils attendent une photo de moi à l’étranger pour activer les pelleteuses.  »

En bref, l’aménagement du territoire que l’ANRU finance, c’est ce bafouement de la dignité des locataires à toutes ses étapes. Pour qu’iels virent au plus vite, les bailleurs se démènent pour rendre leurs conditions de vie exécrables. Celleux qui osent demander un traitement plus humain jouent à la roulette russe : soit iels sont brossé·es dans le sens du poil pour que la mobilisation dépérisse, soit iels deviennent victimes d’une chasse aux sorcières sur fond de racisme, usant de techniques dignes du maccarthysme. En plus de l’aberration écologique qu’est la démolition de logements en bon état, elle est réalisée avec le plus grand des dédains pour les habitant·es des quartiers ; et tout ça pour que les bailleurs puissent se gaver toujours un peu plus.

Tur et Jiji

 

 

1. Les 1500 Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPPV) en France sont des quartiers dont on juge qu’ils sont “sensibles”.

2. Les collectifs d’habitant·es engagés se trouvent sur l'appel national « Stop aux démolitons » : https://sites.google.com/view/stop-aux-demolitions-anru/signataires?authuser=0

3. Selon le code de la construction et de l’habitation, la procédure de relogement dans un parc de logements sociaux est encadrée. Voir l’encart sur le relogement !

4. La Société Civile Immobilière (SCI) Vilogia est économiquement active sur plusieurs plans de l’immobilier. D’un côté, elle fait de l’accession et du bail social, peu rentables mais qui lui permettent de toucher des subventions publiques. De l’autre côté, elle fait de la promotion immobilière : de la construction et vente de logements neufs, beaucoup plus rentable.

5. Selon le site societe.com

6. LMH est un Office Public de l’Habitat (OPH), bailleur social répondant aux pouvoirs métropolitains. Sa présidente est Anne Voituriez, aussi Maire de Loos et Vice Présidente de la Métropole Européenne de Lille (MEL) en charge de l’habitat et du logement.

7. https://participation.lillemetropole.fr/processes/concertationlilleboisblancs

8. Tiré de l’observatoire des projets imposés et contestés, de l’association APPUII. https://appuii.wordpress.com/2024/02/27/le-premier-rapport-de-lobservatoire-des-projets-imposes-et-contestes-est-sorti/

 

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