En amont de la journée du 8 mars, des centaines de personnes se sont rassemblées dans les rues de Lille le samedi 6 mars pour défendre leurs droits et dénoncer le système patriarcal. Étudiant.es, syndicalistes, travailleur.ses, musicien.nes et bien d’autres ont défilé avec détermination. Autant de visions du féminisme qui s’entrechoquent.
La moitié des personnes LGBTQI+ préfère ne pas évoquer leur orientation sexuelle ou leur identité de genre face au personnel médical. Parmi elles, les personnes transgenres sont aussi celles qui subissent le plus de discriminations dans l’accès aux soins. La majorité préférerait même éviter de se soigner plutôt que d'avoir à subir la transphobie du personnel médical.
« Violeurs tremblez », « La fin du patriarcat est proche », « Elle le quitte, il la tue ». Des lettres capitales tracées à la peinture noire sur des feuilles blanches. Depuis quelques mois, il est presque impossible de sortir dans les rues de Lille sans tomber sur l’un de ces « collages féministes ». Nous avons rencontré des colleurs.es pour discuter de leur vision du féminisme et de leur mode d’action original.
Dimanche 3 mars, une marche de femmes gilets jaunes est organisée à Lille. Dans un mouvement souvent accusé de sexisme et où les discussions sur les rapports de genre sont rares, on s'est demandé par qui et comment une telle initiative a été prise. Deux organisatrices de la marche, Juliette et Morgane1 nous racontent.