À Arras aussi

Une enquête ouverte et une plainte supplémentaire sur trois sales flics de la brigade anti-criminalité d’Arras après le passage à tabac en règle d’un étudiant et de fortes présomptions sur la violence d’autres interventions. De Dunkerque à Marseille, dissolution de toutes les polices !

Vive la rentrée

Bruno Bonduelle, patron des patrons nordistes, va se construire à Euralille un building à la dimension de sa mégalomanie. « La tour Grand Lille », comme il l’a lui même dénommée, pourrait atteindre 180 mètres de haut (devenant le plus haut bâtiment français au nord de Paris) et s’installer sur ce qu’il reste du parc des Dondaines et de sa ferme. Même dans nos pires cauchemars on n’aurait pas pu imaginer ça !

Lisez la presse libre !

Ce n’est pas une proposition, c’est bien une obligation. Le dernier numéro de la revue Z taille un short à l’industrie nucléaire française. Cette année, CQFD ne ratera pas une occasion de souffler dans les bronches de Marseille 2013, capitale européenne du marketing urbain. Le dernier Fakir tente un numéro d’équilibriste entre sauvegarde de l’emploi et nuisances sociales chez le volailler industriel Doux. Offensive est parti à la recherche du prolétariat d’aujourd’hui. Après une longue respiration Timult signe un retour très apprécié avec une 6ème parution. Et Article 11 alors ? Apparemment, ils nous font une petite pause. Pas trop longue on espère.

Leur rêve, notre cauchemar

36 000 m2 de bureaux pour un montant minimum de 400 millions d’euros. « Une fois et demie toutes les tours actuelles d’Euralille réunies », claironnent les investisseurs. Le projet sorti des cartons de l’Exposition universelle de Shanghai en 2010 pour séduire les investisseurs chinois. Pour le financier Jean-François Dutilleul, « La ville de Lille a besoin de projets, notre métier est d’en créer, de faire rêver... »

Bon appétit

À Ardres près de Calais, le groupe Ramery prévoit d’installer un centre de stockage et de « revalorisation » de déchets sur 118 hectares. Boues de station d’épuration, désamiantage, déchets industriels spéciaux, incinération de pneumatiques, 550 000 tonnes de déchets vont y être stockées sur le site et 20 000 camions passeront chaque année. Pour ne pas trop effrayer les habitant-es, La Voix du Nord prévient : « Une Maison du déchet sera créée pour permettre aux riverains, écoles, collectivités, etc., d’appréhender les enjeux énergétiques et environnementaux liés au traitement des déchets et à leur valorisation en de nouvelles matières ou énergies. » Il leur faudra surtout des masques à oxygène.

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