La main droite du diable

herman indicOn aurait pu croire le fascisme durablement dissous dans la démocratie. Hélas, le « procès Hermant » nous ramène à la réalité : c'est le contraire, ils sont bien là, nos fachos, salle A, Tribunal de Lille. Insolubles.
À La Brique, on serait presque étonné du parcours de Claude Hermant. Depuis notre article précédent1, le voici condamné en première instance à sept ans de réclusion, comme dindon d'une farce qui ne le fait pas rire. Et nous non plus. On est allé regarder, comment on arrête une équipe qui gagne. Qui gagne surtout à être connue pour ce qu'elle est : un fascisme fashion, fin de soldes, rattrapé par un vrai massacre.
Nous présentons ici, à la suite de nos camarades de la presse2, certains enjeux et contextes de ce procès aux dix prévenus, pour ce commerce d'armes unique en son genre, en débandade, inorganisé, mais fatalement opérationnel. Compte-rendu d'audience, pour cette Juridiction Inter-Régionale Spéciale (« JIRS CC 15/3 »), qui du 11 au 16 septembre derniers, nous a conté l'histoire.

Who's Who

Claude Hermant (7 ans, 30 000 €)
ex-héros de guerre, ex-source immatriculée, bricoleur d'armes mal embouchées, sympatoche balance. Lâché de tous côtés.
Aurore Joly (5 ans, dont 3 avec sursis, 30 000 €)
prête-nom et gérante de Seth Outdoor, société haubourdinoise importatrice de flingues. Fidèle compagne de l'ex-héros.
Samir Ladjali (5 ans)
Passe pour l'intermédiaire des Tokarevs vers Paris. Chercheur d'armes « pour aller au braquage », officiellement racheteur de friterie ; travailleur roubaisien « à l'ancienne » : sans téléphone, en voitures d'emprunt. Discret.
Christophe Dubroeucq (4 ans)
Arrêté à la frontière tchèque-slovaque avec des guns d'AFG. Businessman tatoué immatriculé des « quartiers », a présenté Ladjali à Hermant pour des flingues. Accessoirement fritier chez Hermant.
Sébastien Lemaire (sursis)
Acheteur de kalash particulier, car agent des douanes, volontiers survivaliste à ses heures perdues, « patriote qui veut nettoyer son pays », et aujourd'hui rescapé d'un burn-out. Trahi par ses amis gendarmes, dirait-on. Mais toujours partant pour un tour sur le terrain de paint-ball de Claudie (il y a amené ses gosses).
Antoine Denevi (3 ans)
Ex-hool, ex-IIIe Voie, amateur de coke. Traître trahi rescapé. À cette différence près que ses allégations sur Hermant, Ladjali, Lemaire, seront, elles, corroborées par l'instruction.

De la milice de terroir au djihad mondial

Des armes

À chaque manif lilloise, le même rituel. Lorsque la foule défile devant la Frite-Rit, rue Solférino, le slogan fuse : « La po-lice pro-tège les fachos ». Devant la baraque à frites barricadée, la BAC montre les crocs. Car à Lille, la friterie de Claude Hermant est le énième symbole de la collusion entre flics et droite extrême. Vieille histoire.

Sous les projecteurs

« Figure de l'extrême-droite identitaire », « barbouze », « survivaliste »... Ces titres à travers la presse vont le rendre de plus en plus célèbre. Pourtant, ce qu'on retient, c'est surtout que, contrairement à une certaine discrétion d'usage des fachos, Hermant déroge particulièrement à la rêgle. Qu'il la ramène et gesticule à tout va, passe encore, il a un ego. Mais lui se met littéralement sous les projecteurs, depuis sa sortie du FN, en 1999. Aujourd'hui à 54 ans, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est plus resté, comme le voudrait un slogan antifasciste italien, ''dans les égouts''.

Dire que Claude Dominique Hermant a su se mettre en scène est un euphémisme. Des couvertures médias aux couvertures « policières », il s'est archi-couvert. Il y a belle lurette que de W9/M6 à France 2, il ne se présente plus sous pseudo, et que sa trogne, sorte de mili-tant mili-taire mili-cien dans le civil, est connue des services. Et de La Brique.

Mais ça, c'était avant les attentats des 7, 8, 9 janvier 2015. Onze jours plus tard, cette dépêche tombe : Claude Hermant arrêté pour trafic d'armes. Ce trafic aurait armé Amedy Coulibaly, le tueur de l'Hyper Casher.
Quoi ? Un faf ? Il a armé Coulibaly ? La vache, il a pris du galon...

Un procès unique en son genre

C'est à Lille qu'on va retrouver notre patriote. Juridiction spéciale, la JIRS a été « montée » à part du dossier parisien. Les deux juges d'instruction Delphine Le Bail et Valérie Culioli ont confié à Marc Trévidic et au Parquet le soin d'échafauder cette partie du dossier des attentats, couvert par le secret-défense, rendant publique la partie concernant le seul trafic d'armes. Le juge de 52 ans, aujourd'hui premier président du TGI de Lille, fut surtout dix ans le patron du Pôle Antiterroriste de Paris. Du public il y en eut peu. Mais sur leur demande, l'audition des gendarmes traitant avec Hermant devait en revanche se dérouler de façon confidentielle, à huis-clos, le 13 septembre. Trévidic, cependant, a entrouvert ce huis clos à la presse et aux représentants de médias, un public restreint, mais le rendant ainsi, au moins partiellement, accessible
Mais depuis les attentats, que s'est-il passé, aux yeux de cette juridiction ? Janvier 2015, des pistolets Tokarev et des fusils mitrailleurs Skorpio sont retrouvés dans l'arsenal parisien d'Amedy Coulibaly.
Au départ, rien de bien original, pour une Europe « mondialisée ». Une société slovaque, AFG Security Corp, vend des armes par Internet. Venues des stocks de l'ex-bloc soviétique, ces armes sont neutralisées pour être vendues principalement aux « métiers du spectacle », théâtre, cinéma. Mais d'aiguille en fil, quel est donc le chemin parcouru par ces 400 à 500 flingues ?

Comme souvent, des militants d'extrême-droite sont en contact avec des gendarmes, policiers, douaniers. Chez nous, ces fréquentations mutuelles se tissent autour de la Maison Flamande (2008-2012, RIP). C'est dans ce cadre, trouble par définition, que des intérêts se nouent autour de tous types de trafics. Et c'est un peu après cette époque que ces amateurs commencent à acheter des armes à AFG.
Hermant était alors indic des douanes (2011-2012), puis de la gendarmerie (mars 2013-fin 2014). Mais également toujours correspondant informel du commissaire Patisson (ex-RG), un flic pourtant classé « de gauche ». « Claudie » Hermant va alors percer à jour, en contact avec ses officiers traitants, un trafic, pourtant établi par lui.

Problèmes

Après avoir pris sous sa coupe son « padawan » (disciple) Antoine Denevi, ex-représentant de IIIe Voie dans le Nord, ex-hooligan, Hermant se fâche avec son employé. Pourtant, le fritier est assez malin pour rester longtemps hors des radars de ses « supérieurs » : il a laissé sa compagne passer les commandes prises en son nom à AFG. Assez malin ? Depuis 2014, Aurore Joly, Antoine Denevi et Christophe Dubroeucq travailleront tour à tour à la Frite-Rit pour Hermant. Officiellement. Car derrière ce nom débonnaire et les cartons de fricadelles se cache une véritable centrale d'achat d'armes, une toute autre cuisine.

En avril 2014, Hermant vire Denevi. Il a monté de son côté son propre trafic, il prend trop de coke, et drague son ex. C'en est trop. Christophe Dubroeucq le remplacera aux manettes, avant lui aussi de se faire exploiter par son boss.
Dubroeuq sera celui qui présentera « Samir » Ladjali à Hermant. Officiellement pour racheter la Frite-Rit, mais sous le manteau, pour acheter des flingues « pour aller au braquage ». Flingues qu'Hermant lui vend. Cette fois c'est pour Denevi que c'en est trop. Il pousse la porte de la PJ le 24 juin 2014 pour balancer son ex-pote roi de la frite. Puis, début 2015, il fuit en Espagne, sous fausse identité, craignant à présent pour sa vie.

Pendant ce temps-là, la petite cuisine (Seth Outdoor) tourne, de Comines à Lambersart. Elle importe, oxy-découpe et débouche, réarme, et remilitarise les flingues. Et les écoule. Lemaire, douanier survivaliste, achète même une kalash « pour nettoyer son pays ». Hermant le filmera à son insu. C'est ce fonctionnaire qui l'avait présenté comme source aux gendarmes, le 13 mars 2013.

En 2014, quelques contacts sont maintenus avec ses officiers traitants. On sait qu'Hermant demande une vérification de plaques d'immatriculation, suivi d'un silence radio. Enfin, décembre 2014, la Section de Recherche de gendarmerie de Villeneuve d'Ascq « blackliste » son aviseur. Il sera désormais immatriculé dans un fichier par lequel il lui serait impossible de retravailler dans aucun service d'aucun état européen. Le 20 janvier 2015, il est arrêté.

C'est ainsi que du 11 au 16 septembre 2017, sous nos yeux, Hermant va manger seul la responsabilité de la dissémination de ces armes. Car notre vidéaste amateur ne réussira pas à produire certaines « preuves » du suivi des gendarmes, qu'il prend pour responsables.

Le 9 octobre, Trévidic qualifiera enfin ce carnage : achat illicite, publicité, mise en circulation, soit commerce illégal d'armes de catégories A et B. Dix condamnations. Sept ans de réclusion et 30 000 € pour ce héros. Le Parquet a fait appel. Me Moulin, l'avocat d'Hermant aussi.

1.  "La Maison des Trois petits Halouf's", La Brique n°8, Été 2008. (sur labrique.net, sous le titre : "Maison Flamande de Lambersart, c'est du lard ou du cochon ?"
2. cf. bibliographie, infra.

Le Tribunal théâtre d'opérations
« dans notre dos » Gendarme Untel

LA COUR

Hermant : Je suis un spécialiste de l'infiltration
La Cour : On a bien compris, monsieur Hermant, vous n'êtes pas un délinquant. Vous êtes... un agent secret !

Dès les premiers échanges, l'ironie est de mise. Le vice-procureur Navarre, qui vient de lui lancer ça, a de ces réquisitoires à graver dans le marbre, ponctués par cet ascendant que confèrent l'exercice du droit, un certain charisme et des citations en forme de clins d'oeil à la postérité. Il enfoncera clou à clou le couvercle sur le cercueil de la liberté de Claude Hermant, sa liberté de dire trop d'âneries ici-même, peut être. De là à finir un réquisitoire en servant Léo Ferré à des barbouzes, fallait oser : « Des armes, des chouettes, des brillantes... des armes, au secret des jours ». Lui et sa collègue, Cyndra Celino, aiguiseront la critique à charge contre les fafs. Férocité des Parquets...

Avec un aplomb tout aussi réjouissant, à un moment, même le président Trévédic va « craquer ». Pourtant, il fait son job, observant un certain tact, ainsi qu’un recul souvent apaisant, pour des débats tendus. À la barre, Christophe Dubroeucq, dit « Monstro », lui oppose sa placidité cynique de baron de quartier. Il se justifie à grand-peine de s'être fait toper à la frontière tchèque en pleines emplettes aux flingues :

Dubroeucq : Je vous signale que... j'ai fait 14 mois de prison pour des armes achetées... en magasin !
Trévidic : La vérité c'est que vous avez vu ce que vos saloperies d'armes ont fait à Paris avec Coulibaly, et là vous changez de méthode (…) Vous comprenez ce que je vous dis ?
Dubroeucq : Pfff. J'suis un passionné (…) [ces armes] C'était pour moi ! J'ai le droit non ?

On lui fera comprendre que non, au verdict.
La tempête de questions, du Parquet aux avocats, au Président, allers et retours, attendrit les viandes les plus dures à cuire, et délie les langues. Car tout le monde shoote à vue.

LES TRUANDS

Hermant s'est mal défendu. Dès le départ, il adopte ce ton « recta », fleuri de tout le jargon mili. Attentif aux mots, c'est sur les images télé qu'il reconnaît le gilet de Coulibaly : « Pas pare-balle, c'est des gilets pare-éclats, c'est comme ça que je l'ai reconnu ».
Il reformule souvent, intervenant parfois à brûle-pourpoint pour corriger, comme son droit de parole l'y autorise. Il redéfinit, recadre... et se défausse aussi souvent. « Pas ''fusible'', monsieur, mais un ''relais''. Dans un circuit, si un fusible saute, la structure saute avec. Avec le relais, la structure reste en place ».

Enfin, il ne cesse, surtout, de démentir sa légende, changeant de casquette et de képi trop vite pour le suivre. « J'ai toujours infiltré des milieux extrémistes ». Sans rire. « J'ai passé ma vie à combattre l'idéologie d'extrême-droite. Je la vomis, l'idéologie d'extrême gauche je la vomis, l'intégrisme religieux je le vomis ». Il était « Charlie » avant l'heure, en somme. Il se condamne pourtant tout seul. « Je suis un sanguin, vous le savez. Je ne vous parle plus », vient-il de lancer à Me Muriel Cuadrado, avocat du complice de Ladjali, Antony Lefebvre. Elle vient de le titiller en lisant un courrier à charge contre lui... de son ex-épouse.

Enfin, pour toute réponse à une ultime question, du juge Trévidic (également juge des Affaires familiales), qui lui demande s'il voit sa fille : « J'ai été déchu de la paternité. Mais c'est à cause de la médiatisation ! ». Pardon ? se permet-on, perplexe. Il aurait pu détailler. Car depuis 2001, c'est pas la presse qui est allé le chercher.

Heureusement pour lui, son conseil Me Maxime Moulin n'aura dans ses poches ni sa langue, ni son ton ironiquement candide : « Un avocat c'est têtu, le droit c'est têtu », assène-t-il aux militaires, « torpillant » les accusations d'avocats et gendarmes, magistrats et douaniers. Plaideur opiniâtre, il relèvera les incohérences qui émaillent les rapports déclassifiés, ainsi que les tous petits constats, lâchés du bout des lèvres.

Au gendarme Untel, assommé de questions, qui (se) défile sous confidentiel-défense et devant la presse, il demande droit dans les yeux : « Vous reconnaissez la personne qui vous a présenté Hermant dans la salle ? »
Le gendarme, blême, regarde autour de lui : « Non... »

Lemaire, qui serait au passage son pote depuis sept ans, est assis un mètre derrière lui.

De cette semaine, les gendarmes décrocheront apparemment le pompon, au concours de « faux jetons » : Moulin conclura, amer « C'est bien le bal des hypocrites ». Par devers lui, on l'entendra évoquer leur parjure...

LES INSTITUTIONS

Leur colonel est un rêve incarné de gendarme idéal, à la diction parfaitement calibrée couplée à une rectitude morale impeccable. Et presque persuasif. Celui-ci a-t-il laissé entr'apercevoir la possibilité d'une faille, une fraction de seconde, au terme d'une narration implacablement invérifiable :

[à propos de l'introduction d'armes dans le circuit régional]
Col. Untel : Injecté ? J'ai dit ''injecté'' ? Mais non, enfin...
Trévidic : Greffière ?
Greffière : Si, vous l'avez dit.

Il poursuit sa ligne de crête de défense, ''imparable'' :
« Pour nous, parler de la gestion des sources humaines est couvert par le ''confidentiel-défense''. Mais la ''philosophie'' [de la doctrine de gestion des sources] n'est pas faite pour rester secrète. Sont exclues : la mise en danger, la notion d'infiltration (domaine réservé), la provocation à la faute pénale, la non-dénonciation, la possibilité de ne pas exploiter un renseignement ».

On est bien avancé. Pour couvrir ses pioupious, il enfonce le clou : « Non, y a pas eu de boulette. Y a pas de rapport de contact donc y a pas de rendez-vous ». Moulin soulignera le caractère inepte d'une telle remarque : « Quand on part des conclusions pour arriver aux prolégomènes c'est une tautologie ». Rien à conclure. Dans un silence... confidentiel.

La grande muette, donc, ou l'absente, pour une fois, ne fut non pas l'armée, qui manifestement en a dit plus qu'elle n'eût voulu. Mais bel et bien la police. Cité de nombreuses fois, interviewé beaucoup en amont du procès, le commissaire Patisson a brillé par son absence. Mais peut-être aura-il tout dit depuis l'instruction parisienne : « Je connais bien Claude Hermant, quelqu'un de pas du tout idiot, même de plutôt intelligent. Je me suis forcément questionné sur sa démarche. Avec du recul, j'en arrive à me demander s'il n'a pas fait tout ça pour se prémunir de quelque chose ».

« Complotiste », répondra l'écho. (à suivre)

SL.

herman indic

Tout le monde lève la main droite
Le procès qui s'est déroulé est unique pour au moins trois raisons.

1. Le contexte
Claude Hermant est arrêté huit jours après le déclenchement de l'opération Sentinelle. Cet indic a-t-il, via le « grand banditisme », et à son insu, conduit aux meurtres sans précédent de janvier ? Après une première audition de l'anti-terrorisme parisien, il est remis dès ce début 2015 entre les mains du droit commun. Les dix prévenus de l'affaire sont jugés distinctement de la procédure d'instruction parisienne (couverte du secret défense), à Lille, en droit commun « spécial » la JIRS. Marc Trévidic, classique cacique de l'anti-terrorisme, reprend du service pour l'occasion.

2. La république aux rayons X
Parmi les acteurs qui passeront à la barre, et pour certains sur le grill, qu'ils soient témoins ou prévenus, plusieurs sont des agents de l’état dûment assermentés, et non de vulgaires militants patriotards. Mais se pourraient-ils qu'ils soient les deux à la fois ?

3. Relations contre-nature ?
La gendarmerie, par nature « scrupuleuse » se serait-elle trouvée « piégée » à ce point ? Car plus étonnant encore : comment les djihadistes et les néo-fachos font-ils du business si facilement, et en substance, CE business-là ? Une continuité, de la milice au djihad, s'est jouée dans un véritable théâtre d'opérations intérieur. Non plus « sous les radars » de la Section de Recherche, mais apparemment, « dans notre dos », comme le dira un gendarme.

Sources, Couverture justice - presse :
- Ordonnance de non-lieu partiel, de requalification et de renvoi partiel au Tribunal, JIRS 15/13. document que la Brique a pu consulter.
- Rapport Assemblée Nationale (AN n° 1622), XI° Législature. (DPS, FN), dispo en ligne.
- Karl Laske, (Libération, Mediapart)
- Mathieu Molard (Street Press)
- Alexis Kropotkine (Greffier Noir)
- Lakhdar Belaïd (La Voix du Nord)
- Steve Earle, Devil's right hand, 1983 (…)
Attention : facho assumé :
- blancheurope.org : Hain, Pistes de réflexion pour l'action, La préparation matérielle, Reprendre l'initiative, et Comment s'armer au Frankistan. Juin-octobre 2016.
(ou comment acquérir des armes, et comment ne pas se faire attraper).

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