Tout comme le représentant de la pref’, Daniel Percheron, président du Conseil Régional, s’est défilé pour l’ouverture de ce bal morbide. Il en était pourtant financeur avec Lille Nécropole, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).
L’ASN, c’est l’agence qui nous la jouait « contrôle & sûreté ». Ses dirigeants sont nommés par les présidents de la République, du Sénat et de l’Assemblée Nationale.
L’IRSN avait la partition « recherche & expertise ». Il est sous la tutelle directe des ministres de la Défense, de l’Environnement, de l’Industrie, de la Recherche et de la Santé.
A la baguette, on trouvait le directeur du CEPN, Jacques Lochard. Le Centre d’étude sur l’Evaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire est dirigé par le best of des ennemis de l’humanité : Commissariat à l’Energie Atomique, ASN, EDF, AREVA.
Le directeur de la centrale de Gravelines et le maire de Golfech nous disaient que, malgré tout, le nucléaire est indispensable.
Gilles Hériard-Dubreuil de Mutadis Consultant sifflait la « montée en compétence citoyenne » aux oreilles des associatifs. L’Association Nationale des Commissions Locales d’Information (ANCLI), les Dunkerquois de l’ADELFA ou les Lillois d’EDA n’avaient plus qu’à s’envoyer des mondanités avec les techniciens du désastre.
Si tout était ficelé pour que rien ne se passe, une petite bande est tout de même venue taper l’esclandre au nez des tribuns pendant quelques minutes.