Les « veilleurs » (c’est-à-dire celles et ceux qui occupent leurs mornes soirées à prier contre le « mariage pour tous » dans les rues) nous emmerdent toujours avec leur homophobie de culs bénis. Le 28 juin, ils ont défilé aux flambeaux rue de Béthune pour réclamer la libération d’un des leurs qui a pris quatre mois de taule. Un « prisonnier politique » : rien que ça ! La cinquantaine de militant-es antifascistes rassemblés pour empêcher la procession ont été encerclés par les flics. Dénoncer un emprisonnement politique sous la protection de l’État, y’a que des fachos pour inventer ça.