Depuis notre enquête sur Boulogne (n°35), les mauvaises nouvelles se multiplient sur le port. Côté pêche, la Coopérative maritime étaploise (47 chalutiers et 200 employés) est en procédure de sauvegarde au tribunal. Cette crise sur les quais se répercute dans les usines de transformation du quartier industriel de Capécure. Pas moins de cinq sociétés connaissent des « plans sociaux » ou des redressements judiciaires : SPS Marée (les salaires ne sont plus payés), Marée Côte d’Opale (30 licenciements), Marcel Baey (80 emplois menacés), Saint-Jean Marée (six licenciements, et deux machines ont disparu) et enfin la Continentale Nutrition (700 emplois sur la sellette). Le poisson prend définitivement l’eau.