La N-VA , toute la grande presse belge vous le dira, n’est pas d’extrême droite. Nationaliste, on vous dit. « Les extrémistes de droite n’ont aucune chance chez nous », jure Bart de Wever, le boss du parti. Une de ses candidates le confirme en qualifiant les étrangers de « pigeons qui demandent toujours davantage à manger ». Et si en 2012, vingt cadres du Vlaams Belang (sécessionniste, islamophobe, raciste) ont rejoint ses rangs, c’est sûrement parce qu’ils ont changé. Et pas du tout parce qu’ils ont senti le vent électoral plus favorable à la N-VA...