La Saga de l'été arrive : Eclairage sur les lumière lilloises !

Profitez de vos soirées libres d'été pour éclaircir les zones d'ombre sur les lumières lilloises !

Les 4 dernières parutions de La Brique ont eu le plaisir d'acceuillir une saga encore plus éblouhissante que la saga Star Wars ou encore Harry Potter, la saga des Lumières.

Chaque vendredi, à 13h12, retrouvez un épisode de votre série estivale préférée:

- Vendredi 9 août :  Plein phares sur nos nuits blanches (numéro 56)

- Vendredi 16 août : LED & néons : Lille branchée en flux continu (numéro 57)

- Vendredi 23 août : Lumières, puissances et artifices du centre-ville (numéro 58)

- Vendredi 30 août : Lille, ses lumières ... Et ses couleurs flippées (numéro 59)

- Au prochain numéro (60), découvrez l'ultime épisode de la saga !

Va-t-on nous ravir Le Ravi ?

Cet hiver, le journal satirique provençal sortait une enquête sur l'Office départemental d’éducation & de loisirs du Var (ODEL). Le Ravi y révèle que les cadres de cette asso' de loi 1901, arrosée par les pouvoirs publics, touchent de beaux salaires : on en voit même un émarger à 177 625 euros pour 2013.

En fouillant un peu, Le Ravi trouve un mélange des genres, entre élu.es et dirigeant.es. En 1996, Hubert Falco, alors président RPR du Conseil général du Var, octroie une subvention et nomme Josette Pons – par ailleurs conseillère générale et député-maire de Brignoles – présidente de de l’ODEL. En 2000, Pons nomme son dir’ cab’ à Brignoles… directeur de l'association.

Épinglé, Lauriol, patron de l’ODEL (et conseiller départemental LR du Var), a porté plainte pour « diffamation », réclamant « 32 500 euros ». Lauriol, pourtant, joue la montre, et fait repousser une quatrième fois le procès, pendant que l’ODEL attaque à son tour Le Ravi

Plus d'infos sur le site du Ravi : cliquez-ici

Lettre ouverte des étudiant.es dubliné.es

"Nous sommes des étudiants exilés inscrits dans les différentes facultés de Lille sur ses 3 campus : Cité scientifique, Pont de bois et Moulins. Nous ne sommes pas dans le programme Pilot de l’Université de Lille.

Notre demande d’asile a été enregistrée par la Préfecture en procédure Dublin, ce qui nous met dans une situation extrêmement difficile :

- L’Etat français veut nous renvoyer dans le pays européen où nous avons été enregistrés (souvent de force et sans aucune solution pour déposer une demande d’asile) Mais si nous sommes renvoyés, nous serons expulsés vers la Lybie ou le pays que nous avons dû fuir et où nous risquons notre vie.

- Nous sommes assignés à résidence, c’est-à-dire que nous devons nous rendre deux fois par semaine au commissariat (Police de l’Air et des Frontières) pour signature, contrainte qui dure souvent une demi-journée (et donc manquer les cours)

- Pour certains, après avoir signé pendant 45 jours, nous sommes maintenant sous le coup d’un arrêté de transfert vers l’autre pays européen (en général l’Italie ou l’Espagne),

- Pour la plupart notre allocation ADA (demandeur d’asile) a été supprimée et nous n’avons pas de logement, ni repas, ni titres de transport,

- Nous n’avons pas le droit de travailler donc impossibilité de trouver une entreprise pour un stage (obligatoire) ou un travail saisonnier.

Nous attirons votre attention sur notre situation qui n’est pas connue. En tant qu’étudiant, nous devons bénéficier de tous les droits quelle que soit notre situation. Nous sommes titulaires d’une carte d’étudiant, nous suivons les cours et passons les examens.

Etudier est un droit, aussi nous demandons de façon collective votre aide pour faire connaître notre situation, interpeler la préfecture pour passer nos demandes d’asile en procédure normale, pour pouvoir continuer nos études, obtenir une bourse et nous insérer dans les dispositifs du Crous afin de disposer d’un logement.

Vous pouvez nous soutenir en signant la pétition ci jointe et en envoyant vos messages de soutien à cette adresse e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les étudiantes et étudiants dubliné-es, collectivement"

Bastamag fait la nique à Bolloré

En 2012, Bastamag publie un papier sur l'accaparement des terres agricoles en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Parmi les investisseurs : le « groupe Bolloré, via une holding luxembourgeoise, la Socfin ». Cette dernière « gère des plantations d'hévéas et de palmiers à huile en Afrique et en Asie », suscitant les critiques des populations locales et des organisations internationales.

Bolloré, mécontent d'être exposé, a entamé dans la foulée une procédure en diffamation… qu'il vient de perdre. La Cour de cassation vient « de désavouer totalement et définitivement le groupe Bolloré ». En attendant, les frais judiciaires montent à 13 000 euros pour Bastamag. Affaiblir la presse indépendante est l’objectif des grandes entreprises, explique le journal : « dissuader d'enquêter et les réduire au silence, pour que le “secret des affaires“, quand celles-ci ont des conséquences potentiellement néfastes, demeure bien gardé ».

Comme l'indique Basta, « la loi sur le secret des affaires, adoptée fin mars par l'Assemblée nationale, risque de compliquer encore davantage le travail d'enquête journalistique sur les pratiques des multinationales ». En effet, cette loi permet aux entreprises de porter plainte contre « quiconque porterait à la connaissance du public une information sur leurs activités sur laquelle elles auraient préféré maintenir l'omerta ».

Vu les procédures bâillon et autres intimidations, la presse indépendante n'a jamais été aussi nécessaire.

Plus d'infos sur le site de Bastamag : cliquez-ici

La Brique n°54 sur les ondes

Le jeudi 29 mars, La Brique présentait son dernier numéro "L'erreur est urbaine", au Alt'O Post à Fives. Cette présentation a été réalisée en présence de l'APU Fives ainsi que de la maman de Sélom. Ce dernier a été happé par un TER avec son ami Matisse, alors qu'ils fuyaient une brigade de police. Cet "apéro-brique" a été l'occasion pour André de RadioCampus d'enregistrer son émission. Cette dernière a été diffusée ce mardi 3 avril et peut s'écouter par ici : L'erreur est urbaine au Alt'o Post

Au programme :

"La présentation du numéro 54 du média libre, La Brique (Lille)
La vie dans les quartiers de banlieue, à Fives-Lille, en France, en 2018.

- Lille-Fives Fives,le Festival « A nous la ville !
- Les luttes actuelles, cheminots, étudiants, le mouvement social, la rupture de la franchise universitaire . . .
- Le logement et les projets urbain dans la métropole de Lille.
- Répressions, La mort de Sélom et Matisse, le traitement des faits divers par la voix du nord.
- Le témoignage de la maman de Sélom.
- Le climat délétère organisé.
- Le traitement des faits divers par la voix du nord.
- Rénovation urbaine, la comédie de la consultation des habitants."

Bonne écoute !

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En brèves

  • Copinage (peu) éhonté ! Éric Louis « Mes trente (peu) glorieuses ».

    « Salut les copains-pines de la Brique. Encore un livre ! Et oué, entre deux journées d'usine je m'emmerde. J'espère que cet envoi gracieux me vaudra une putain de pub ! Je sais, je suis un crevard. -Éric- » C'est donc par ces mots de crevard qu'Éric Louis nous a gentiment dédicacé son nouveau livre...

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    Roger Waters, chanteur, bassiste et co-fondateur du groupe Pink Floyd, performait au stade Pierre Mauroy pour un concert XXL aux airs de meeting politique, le 12 mai 2023. Entre deux classiques, le rockeur de 79 ans ne s’est pas ménagé pour balancer des pains à tour de bras, comme il l’a fait...

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    Ça se bouscule aux portes des tribunaux. La faute à qui ? La police ! À Lille, de nombreux procès bidons sont prévus pour juger les personnes qui se sont fait ramasser avant, pendant et après les manifs. Tellement que certains procès ne se tiendront qu'en septembre... 2024 ! La justice est...

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